Evangile selon Saint Luc (18: 18-27)
Un chef interrogea Jésus, et dit: Bon maître, que dois-je
faire pour hériter la vie éternelle?
Jésus lui répondit: Pourquoi m'appelles-tu bon? Il n'y a
de bon que Dieu seul.
Tu connais les commandements: Tu ne commettras point d'adultère;
tu ne tueras point; tu ne déroberas point; tu ne diras point de
faux témoignage; honore ton père et ta mère.
J'ai, dit-il, observé toutes ces choses dès ma jeunesse.
Jésus, ayant entendu cela, lui dit: Il te manque encore une chose:
vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor
dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi.
Lorsqu'il entendit ces paroles, il devint tout triste; car il était
très riche.
Jésus, voyant qu'il était devenu tout triste, dit: Qu'il
est difficile à ceux qui ont des richesses d'entrer dans le royaume
de Dieu!
Car il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une
aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Ceux qui l'écoutaient dirent: Et qui peut être sauvé?
Jésus répondit: Ce qui est impossible aux hommes est possible
à Dieu.
Dans l'épître lue aujourd'hui (Colossiens 3:12-16), Saint Paul recommande les dispositions intérieures «...de tendre compassion, de bienveillance, d'humilité, de douceur, de patience... et par dessus tout... de charité». C'est là encore un message qui s' accorde singulièrement avec la crèche de Bethléem. L'apôtre insiste sur le caractère calme et joyeux de la vie du chrétien : «...Que la paix du Christ règne dans vos coeurs... Chantez à Dieu de tout votre coeur avec reconnaissance».