Dormition de la
Très Sainte Mère de Dieu
et toujours Vierge Marie
 

La Dormition de la Très Sainte Mère de Dieu
 
 

Tropaire

    DANS TA MATERNITÉ, TU AS GARDÉ LA VIRGINITÉ,
LORS DE TA DORMITION TU N’AS PAS ABANDONNÉ LE MONDE, Ô MÈRE DE DIEU.
TU ES PASSÉE À LA VIE, TOI QUI ES LA MÈRE DE LA VIE
INTERCÈDE POUR NOUS ET DÉLIVRE NOS ÂMES DE LA MORT
Kondakion

    MÈRE DE DIEU, NOTRE ESPÉRANCE INÉBRANLABLE,
TU NE CESSE DE PRIER POUR NOUS.
LE SÉPULCRE ET LA MORT NE T’ONT PAS RETENUE,
CAR CELUI QUI HABITA TON SEIN VIRGINAL
T’A RENDUE À LA VIE, TOI LA MÈRE DE LA VIE.
 
 

Evangile selon Saint Luc (1: 39-49, 56 )

    Dans ce même temps, Marie se leva, et s'en alla en hâte vers les montagnes, dans une ville de Juda. Elle entra dans la maison de Zacharie, et salua Élisabeth.
    Dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, son enfant tressaillit dans son sein, et elle fut remplie du Saint Esprit.
    Elle s'écria d'une voix forte: Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de ton sein est béni. Comment m'est-il accordé que la mère de mon Seigneur vienne auprès de moi? Car voici, aussitôt que la voix de ta salutation a frappé mon oreille, l'enfant a tressailli d'allégresse dans mon sein. Heureuse celle qui a cru, parce que les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur auront leur accomplissement.
    Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur, Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses.

    Marie demeura avec Élisabeth environ trois mois. Puis elle retourna chez elle.

Evangile selon Saint Luc (10: 38-43, 11: 27-28)

    Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s'étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole.
    Marthe, occupée à divers soins domestiques, survint et dit: Seigneur, cela ne te fait-il rien que ma soeur me laisse seule pour servir? Dis-lui donc de m'aider.
    Le Seigneur lui répondit: Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses. Une seule chose est nécessaire. Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée.

    Tandis que Jésus parlait ainsi, une femme, élevant la voix du milieu de la foule, lui dit: Heureux le sein qui t'a porté! heureuses les mamelles qui t'ont allaité! Et il répondit: Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent!
 

Méditation du Père Lev Gillet

 

Textes extrait des Vigiles de la Fête

    Ô ÉTRANGE MERVEILLE
LA SOURCE DE VIE EST MISE AU SÉPULCRE
ET SON TOMBEAU DEVIENT L’ÉCHELLE DU CIEL
RÉJOUIS TOI GETHSÉMANI, TEMPLE SACRÉ DE LA MÈRE DE DIEU
EXCLAMONS-NOUS, CROYANTS, AVEC L’ARCHANGE GABRIEL :
«REJOUIS TOI, COMBLÉE DE GRÂCE  LE SEIGNEUR EST AVEC TOI»
LUI QUI, PAR TOI, ACCORDE AU MONDE SA GRANDE MISERICORDE.
    IL CONVENAIT AUX DISCIPLES DU VERBE,
D’ÊTRE ÉGALEMENT PRÉSENT À LA DORMITION DE SA MÈRE SELON LA CHAIR.
AINSI ILS NE SERAIENT PAS SEULEMENT LES ADMIRATEURS DE L’ASCENSION DU SAUVEUR
MAIS ENCORE LES TÉMOINS DE CELLE QUI L’A ENFANTÉ.
C’EST POURQUOI, TRANSPORTÉS DES CONFINS DE LA TERRE PAR LA PUISSANCE DIVINE
ILS ÉTAIENT ARRIVÉS À SION ET FORMAIENT CORTÈGE
A CELLE PLUS ÉLEVÉE QUE LES CHÉRUBINS
QUI SE HÂTAIT VERS LE CIEL
C’EST ELLE QUE NOUS VÉNÉRONS AVEC EUX
TOI QUI INTERCÈDE POUR NOS ÂMES.
 

    LORSQUE SE PRÉPARAIT L’ASSOMPTION DE TON TABERNACLE,
LES APÔTRES  ENTOURANT TON CORPS TE REGARDAIT AVEC TREMBLEMENT,
LES UNS TE CONTEMPLAIENT SAISIS D’ÉTONNEMENT
PIERRE AU MILIEU DE SES LARMES TE CRIAIT :
« Ô VIERGE, JE TE VOIS ÉTENDUE SUR TA COUCHE,
TOI QUI ENFANTAS LA VIE DE L’UNIVERS
ET JE SUIS FRAPPÉ DE STUPEUR
CAR LE CHRIST AVAIT ÉTABLI EN TOI SA TENTE,
LUI NOTRE VIE ÉTERNELLE,
Ô TOUTE PURE INTERCÈDE AUPRÈS DE TON FILS ET TON DIEU
POUR QU’IL SAUVE NOS ÂMES. »
 
 

Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse Dormition
de la Sainte Mère de Dieu.

    LES LOIS DE LA NATURE, Ô VIERGE,
SONT DÉPASSÉES PAR TON MYSTÈRE.
TU RESTES VIERGE EN TON ENFANTEMENT
ET TA MORT EST LE PRÉLUDE À LA VIE.
Ô TOI QUI DEMEURE VIERGE APRÈS
L’ENFANTEMENT ET VIVANTE APRÈS LA MORT
NOUS TE CLAMONS : «  RÉJOUIS-TOI COMBLÉE DE GRÂCE,
LE SEIGNEUR EST AVEC TOI. »

Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse Dormition
de la Sainte Mère de Dieu.

    Les Anges dans le ciel étaient frappés d’étonnement voyant que leur Seigneur tenait en ses mains l’âme de Celle qui l’avait enfanté et entendait leur Maître s’adresser à elle en disant : « Viens, ô Mère, partager la gloire de ton Fils et ton Dieu. »

Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse Dormition
de la Sainte Mère de Dieu.

    Le choeur des apôtres entourait ton corps très pur et temple de la Divinité. Il te contemplaient avec crainte et s’écriaient : "Toi qui t’en es allée vers les noces célestes de ton Fils,  garde toujours sous ta protection tes enfants de la terre."

Magnifie, ô mon âme, la très glorieuse Dormition
de la Sainte Mère de Dieu.

    Venez fidèles, approchons nous du tombeau de la Mère de Dieu et posons les lèvres de notre coeur avec ferveur pour y puiser les grâces de guérisons qui jaillissent de la source intarissable.

Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit
et maintenant et toujours et au siècles des siècles. Amen.

    Reçois de nous ce chant d’adieu, ô Mère de Dieu, et couvre nous de ta grâce lumineuse. Demande à ton Fils et notre Dieu qu’il nous donne la paix, le pardon et le salut pour nos âmes.
 

    APÔTRES ICI RÉUNIS DES EXTRÉMITÉS DU MONDE
ENSEVELISSEZ MON CORPS A GETHSÉMANI.
ET TOI, MON FILS ET MON DIEU
REÇOIT MON SOUFFLE ET MON ESPRIT.

    POUR TON IMMORTELLE DORMITION,
MÈRE DE DIEU ET MÈRE DE LAVIE,
LES NUÉES ONT PORTÉE LES APÔTRES DANS LES AIRS
EUX QUI ÉTAIENT DISPERSÉS DANS TOUTL’UNIVERS.
ELLES LES RASSEMBLÈRENT EN UN SEUL CHOEUR AUPRÈS DE TON CORPS TRÈS PUR,
ET L’ENSEVELISSANT AVEC VÉNÉRATION, ILS CHANTAIENT :
« RÉJOUIS-TOI, COMBLÉE DE GRÂCE, VIERGE MÈRE INÉPOUSÉE
LE SEIGNEUR EST AVEC TOI ! »
UNIS NOUS À EUX POUR SUPPLIER TON FILS, NOTRE DIEU,
POUR QUE NOS ÂMES SOIENT SAUVÉES.

Méditation du Père Lev Gillet
        La troisième des grandes fêtes d'été est la commémoraison de la mort de la Bienheureuse Vierge Marie, appelée en langage liturgique la «Dormition» de Notre-Dame. C'est, du point de vue liturgique, la plus importante des fêtes de la Vierge. Elle est précédée par un jeûne de deux semaines, le "Carême de la Mère de Dieu.", analogue à celui qui précède la fête de Saint Pierre et Saint Paul; ce carême commence le 1er août et dure jusqu'au 14 août inclus. La fête elle-même a lieu le 15 août.

        L'évangile lu aux matines (Luc 1: 39-49, 56) décrit la visite faite par Marie à Elizabeth. Deux phrases de cet évangile expriment bien l'attitude de l'Eglise envers Marie et indiquent pourquoi celle-ci a été en quelque sorte mise à part et au-dessus de tous les autres saints. Il y a d' abord cette phrase de Marie elle même. « Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses » Et il y a cette phrase dite par Elisabeth à Marie : « Tu es bénie entre les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni». Quiconque nous reprocherait de reconnaître et d'honorer le fait que Marie soit «bénie entre les femmes» se mettrait en contradiction avec l'Ecriture elle-même. Nous continuerons donc, comme « toutes les générations », à appeler Marie « bienheureuse ». Nous ne la séparerons d'ailleurs jamais de son Fils, et nous ne lui dirons jamais « tu es bénie » sans ajouter ou du moins sans penser : «et Le fruit de tes entrailles est béni». Et s'il nous est donné de sentir parfois l'approche grâcieuse de Marie, ce sera Marie portant Jésus dans son sein, Marie en tant que mère de Jésus, et nous lui dirons avec Elizabeth : « Comment m'est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne à moi ?. »

        A la liturgie du même jour, nous lisons, ajoutés l'un à l'autre (Luc 10. 38-42 et 11: 27-28), deux passages de l'évangile que l'Eglise répétera à toutes les fêtes de Marie et auxquels cette répétition même donne la valeur d'une déclaration particulièrement importante. Jésus loue Marie de Béthanie, assise à ses pieds et écoutant ses paroles, d'avoir choisi « la meilleure part qui ne lui sera pas enlevée», car «une seule chose est utile». Ce n'est pas que le Seigneur ait blâmé Marthe, si préoccupée de le servir, mais Marthe « s'inquiète et s'agite pour beaucoup de choses». L'Eglise applique à la vie contemplative, en tant que distincte de (nous ne disons pas : opposée à) la vie active, cette approbation donnée à Marie de Béthanie par Jésus. L'Eglise applique aussi cette approbation à Marie, mère du Seigneur, considérée comme le modèle de toute vie contemplative, car nous lisons dans d'autres endroits de l'évangile selon Luc : «Marie ... conservait avec soin, tous ces souvenirs et les méditait en son coeur... Et sa mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son coeur» . N'oublions pas d'ailleurs que la Vierge Marie s' était auparavant consacrée , comme Marthe, et plus que Marthe, au service pratique de Jésus, puisqu'elle avait nourri et élevé le Sauveur. Dans la deuxième partie de l' évangile de ce jour, nous lisons qu'une femme « éIeva la voix » et dit à Jésus: « Heureuses les entrailles qui t' ont porté et les mamelles que tu as allaitées ».
Jésus répondit : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et la gardent». Cette phrase ne doit pas être interprétée comme une répudiation de la louange de Marie par la femme ou comrne une sous-estimation de la sainteté de Marie. Mais elle met exactement les choses au point ; elle montre en quoi consiste le mérite de Marie. Que Marie ait été la mère du Christ, c'est là un don gratuit, c'est un privilège qu'elle a accepté, mais à l'origine duquel sa volonté personnelle n'a pas eu de part. Au contraire, c'est par son propre effort qu'elle a entendu et gardé la parole de Dieu. En cela consiste la vraie grandeur de Marie. Oui, bienheureuse est Marie, mais non principalement parce qu'elle a porté et allaité Jésus; elle est surtout bienheureuse parce qu' elle a été, à un degré unique, obéissante et fidèle. Marie est la mère du Seigneur ; elle est la protectrice des hommes: mais, d'abord et avant tout cela, elle est celle qui a écouté et gardé la Parole. Ici est le fondement « évangélique » de notre piété envers Marie. Un court verset, chanté après l'épître, exprime bien ces choses : « Alleluia ! Ecoute, ô ma fille et vois, et incline ton oreille» (Psaume 45: 10).

        L'épître de ce jour (Philippiens 2: 4-11) ne mentionne pas Marie. Paul y parle de l'Incarnation : Jésus, qui, « de condition divine... s'anéantit lui-même, prenant condition d' esclave et devenant semblable aux hommes...». Mais il est évident que ce texte a les rapports les plus étroits avec Marie et a été aujourd'hui choisi à cause d'elle. Car c'est par Marie qu'est devenue possible cette descente du Christ en notre chair. Nous revenons donc en quelque sorte à l' exclamation de la femme :«Heureuses les entrailles qui t'ont porté...». Et par suite l' évangile que nous avons lu est comme une réponse et un complément à l' épître : « Heureux... ceux qui écoutent la parole... ».

        On remarquera que les portions de l'Ecriture lues le 15 août ne font aucune allusion à la mort de la Sainte Vierge. C' est dans les chants des vêpres et des matines qu'il faut chercher la signification particulière que l'Eglise attribue à la fête du 15 août.

        Cette signification est double. Elle se trouve exactement exprimée dans cette phrase chantée aux vêpres . «La source de vie est mise au sépulcre et son tombeau devient l'échelle du ciel». La première partie de la phrase «la source de vie est mise au sépulcre» - indique que nous commémorons la mort de la très sainte Vierge. Si nous célébrons pieusement, chaque année, les anniversaires de la mort du Précurseur, des apôtres et des martyrs, à plus forte raison célébrons-nous la mort de la Mère de Dieu, qui est aussi notre mère, et qui dépasse en sainteté et en gloire tous les élus. Mais la fête du 15 août est plus que la commémoraison de la mort de Marie. La deuxième partie de la phrase dit : «.. et son tombeau devient l'échelle du ciel". La tombe de quiconque est mort dans le Christ est, d'une certaine manière, une échelle qui conduit au ciel. Cependant le cas de Marie est exceptionnel. Les textes liturgiques que nous chantons impliquent autre chose : «Ouvrez larges vos portes et... accueillez la Mère de la lumière intarrissable... Car, en ce jour, le ciel ouvre son sein pour la recevoir... Les anges chantent ta très sainte Dormition... que nous fêtons avec foi... Que tout fils de la terre tressaille en esprit... et célébre dans la joie la vénérable Assomption de la Mère de Dieu».

        On le voit, il ne s'agit pas seulement de la réception de l'âme de Marie dans le ciel. Quoique la fête du 15 août ne porte pas, dans le calendrier liturgique byzantin, le nom de fête de l' Assomption ( comme c' est le cas dans l'Eglise latine), nos textes expriment la croyance en l'assomption corporelle de Marie. Selon cette croyance, le corps de Marie n'a pas connu la corruption qui suit la mort; il n'est pas resté dans le tombeau; Marie ressuscitée a été transportée au ciel par les anges (1' Assomption diffère de l' Ascension en ce que le Christ s'est élevé lui-même au ciel).

        L' Assomption de Marie est située en dehors - et au dessus - de l'histoire. La croyance en l'Assomption ne s'appuie ni sur un récit biblique, ni sur des témoignages historiques scientifiquement recevables. Elle n'a été l'objet d'aucune définition dogmatique. L'Eglise n'a, jusqu'ici, imposé à aucun fidèle d'afirmer le fait de l'Assomption corporelle de Marie. Mais, si l'affirmation (intérieure ou extérieure) n'est pas exigée par l'Eglise, on peut dire que la conscience orthodoxe considérerait la négation active de l'Assomption non seulement comme une témérité, mais comme un blasphème. D'ailleurs, comment nier un fait qui n'est susceptible d'aucune vérification historique ? La croyance en l'Assomption ne se fonde pas sur des preuves documentaires. La conscience catholique, éclairée par le Saint-Esprit, s'est peu-à-peu persuadée que, si «le salaire du péché, c'est la mort », Marie a dû remporter sur la mort une victoire spéciale. Ainsi que Jésus (et toutes proportions gardées), elle a été glorifiée dans son corps. C'est cette glorification de la toute pure et toute sainte Mère de Dieu dans son âme et dans sa chair - et non point tel ou tel symbolisme matériel et telles ou telles circonstances historiques - qui constitue l'objet de la fête du 15 août.

        L'Assomption est la fête, non seulement de Marie, mais de toute la nature humaine. Car, en Marie, la nature humaine a atteint sa fin. Une semaine après le début de l'année liturgique nous célébrons la naissance de la très Sainte Vierge. Deux semaines avant la fin de l'année liturgique, nous célébrons la mort et la glorification de Marie. Ainsi, associé et subordonné au cycle de la vie de Jésus, le cycle de la vie de Marie manifeste le destin et le développement d'une nature humaine entièrement fidèle à Dieu. Avec Marie, c'est le genre humain qui est emporté et reçu au ciel. Marie a des privilèges qui ne peuvent pas être les nôtres. Mais ce parfait épanouissement de la grâce en Marie, que nous admirons le 15 août, nous suggère quelle pourrait être la ligne de développement d'une âme qui s' appliquerait à faire fructifier en elle-même les grands dons reçus au cours de l'année liturgique, - le don de Noël, le don de Pâques et le don de la Pentecôte.
 
 

Textes tirés du livre "L'an de grâce du Seigneur" du Père Lev Gillet
("Un moine de l'Eglise d'orient") aux éditions du Cerf
 


 

Epître de Saint Paul aux Philippiens (2: 5-11)

        Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix.
        C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom,afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.

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Cette page a été préparée par la Paroisse Saint Etienne Saint Germain de Vézelay.

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