Historique de la Paroisse


D'après un rapport succinct interne de 1980 (par S.H.).

Fondation :

    La paroisse a été fondée en 1935 à l'initiative de membres de la confrérie de Saint Photios. Celle-ci comprenait de jeunes intellectuels russes resté fidèles au Patriarcat de Moscou après le départ, en 1931, de Mgr Euloge vers le Patriarcat de Constantinople.
    L'histoire de la paroisse est donc, en ses premières années, liée à celle de la Confrérie. (...)
    Citons les noms de quelques uns des paroissiens les plus connus de cette époque : Vladimir et Madeleine Lossky, Eugraphe (paroissien occasionnel) et Maxime Kovalevsky, Irène Kedrov-Kovalevsky, Vera-Alexandra Reschikov, Alexandre Tourintsev (devenu plus tard Recteur de la Paroisse des Trois Saints Docteurs), le Docteur André Bloom (le métropolite Antoine, de Londres), qui fut marguillier de la Paroisse, le Père Vsevolod Palachkovsky, Léonide et Lydia Ouspensky, Nicolas Mechtchersky, et à partir de 1937, le jeune Gabriel Henry.
    Le premier Recteur fut , de 1935 à 1961, le Père Michel Belsky, remplacé en 1943-1944 par le hiéromoine Séraphin Rodionov (...). Lui ont succédé, en 1961  l'archimandrite Pierre L'Huilier, sacré évêque en 1968, puis cette même année le Père Gabriel Henry.
    Furent vicaires, ou en exercèrent les fonctions : le Père Dimitri Sobolev, le Père Jean-Marie Arnould, le Père Jean Forstmann, célébrant 3 dimanche sur 4 à Strasbourg (..)
    (...) Depuis la rédaction de ce rapport, les Recteurs furent le Père Stephen Headley, et le Père Gérard de Lagarde ; le père Syméon Cossec a servi la paroisse comme second prêtre, les père Emmanuel Viala et Laurent Baron lui ont succédé comme vicaire et second prêtre.
Activités liturgiques :
(...) Une des manifestations cultuelles importantes est constituée par le pélerinage annuel de la paroisse au tombeau de Sainte Geneviève depuis 1941 sur l'autorisation de l'évêque auxiliaire de Paris d'alors Mgr Touzé. Les fondateurs ont voulu en consacrant la paroisse à la fois à l'icône de Notre Dame Joie des Affligés et à Sainte Geneviève de bien marquer l'ouverture de la paroisse sur la tradition de l'Eglise Russe et la fidélité à l'Eglise-Mère d'une part, et l'ouverture à la sainteté de la terre chrétienne de France et de ses saints dans une perspective missionnaire dans son sens le plus vaste, c'est à dire témoignage de la foi de l'Eglise indivise auprès des Catholiques romains en train de ressourcer leur propre tradition ecclésiale.
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