Septième Dimanche après la Pentecôte
Evangile selon Saint Matthieu 9:27-35 Étant
parti de là, Jésus fut suivi par deux aveugles,
qui criaient: Aie pitié de nous, Fils de David!
Méditation du Père LEV
C' est encore Jésus en tant que guérisseur qui
nous est montré par l' évangile du septième
Dimanche après la Pentecôte. Notre-Seigneur rend
la vue à deux aveugles. Il rend la parole à un
possédé muet. Plusieurs détails de cet
épisode - surtout la question de Jésus aux aveugles
: «Croyez-vous que je puis faire cela ?» - mériteraient
de retenir notre attention. Toutefois nous concentrerons celle-ci
sur la nature même des deux miracles. La cécité,
la mutité : ce sont aussi les deux grandes infirmités
spirituelles. L' aveugle spirituel ne voit pas la Lumière
du Monde. Il se meut dans un espace enténébré.
La portion d'épître que nous lisons aujourd'hui, comme celle de Dimanche dernier, contient des avis pratiques. Saint Paul insiste sur la patience et la condescendance envers les faibles. «C'est un devoir pour nous les forts de porter les faiblesses de ceux qui n' ont pas cette force et de ne point rechercher ce qui nous plaît». Paul commence comme s'il allait simplement écrire un chapitre d'honnête morale humaine. Mais sa pensée prend aussitôt l' essor vers Jésus, qui demeure l'inspiration et le modèle dans toutes les circonstances. «...Soyez accueillants les uns pour les autres comme le Christ le fut envers vous, à la gloire de Dieu». Cette attitude envers les hommes n'est possible que si le Christ lui-même, continuant à guérir les aveugles et les muets, a ouvert nos yeux et délié notre langue. Textes tirés du livre "L'an de grâce du Seigneur" du Père Lev Gillet("Un moine de l'Eglise d'orient") aux éditions du Cerf Epitre de Saint Paul aux Romains (15:1-7) Nous
qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de
ceux qui ne le sont pas, et ne pas nous complaire en nous-mêmes.
Que chacun de nous complaise au prochain pour ce qui est bien
en vue de l'édification. Car Christ ne s'est point
complu en lui-même, mais, selon qu'il est écrit:
Les outrages de ceux qui t'insultent sont tombés sur
moi.Or, tout ce qui a été écrit d'avance
l'a été pour notre instruction, afin que, par
la patience, et par la consolation que donnent les Écritures,
nous possédions l'espérance. Que le Dieu de
la persévérance et de la consolation vous donne
d'avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres
selon Jésus Christ, afin que tous ensemble, d'une seule
bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur
Jésus Christ.
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