Saint Ambroise, Evêque de Milan

né à Trèves vers 340
mort à Milan le 4 Avril 397

Saint Ambroise

Evangile selon Saint Matthieu (11:27-30)

    Toutes choses m'ont été données par mon Père, et personne ne connaît le Fils, si ce n'est le Père; personne non plus ne connaît le Père, si ce n'est le Fils et celui à qui le Fils veut le révéler.

    Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de cœur; et vous trouverez du repos pour vos âmes.

    Car mon joug est doux, et mon fardeau léger.
 
 

Lettre de Saint Paul aux Galates (5:26-6:2)

    Ne cherchons pas une vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, en nous portant envie les uns aux autres. Frères, si un homme vient à être surpris en quelque faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ.
 
 

"Petite Vie" de Saint Ambroise

    Fils d'un préfet du prétoire, lui-même était gouverneur des provinces Emilia-Liguria quand, en 374, mourut Auxence, évêque arien de Milan. L'assemblée qui devait élire son successeur s' annonçait tumultueuse, orthodoxes et ariens s' y affronteraient; peut-être le sang coulerait-il ? Ambroise s'y rendit au nom de l'empereur. Il parla si bien de la paix à ces chrétiens divisés, que ceux-ci virent en lui 1'homme le plus capable de la leur rendre. Tous s'écrièrent : " C' est Ambroise qu'il nous faut comme évêque! " L' empereur ratifia leur choix et, dans les semaines suivantes, Ambroise, qui était encore catéchumène, reçut le baptême, le sacerdoce et le sacre épiscopal , (7 décembre 374).
    Tant qu'il vécut, il fut la grande voix de l'Église en Occident. Ce fut lui qui traça pour les chefs d'États chrétiens, la ligne de conduite qu'ils eussent à tenir dans leurs rapports avec l'autorité ecclésiastique : ils devaient, selon lui, apporter l' aide de l'État aux chrétiens, et la refuser, sans pour autant les persécuter, à ceux qui ne l' étaient pas. Pour sa part, il eut toujours le dessus, lorsqu'il se mesura aux autorités impériales. Il empêcha Justine, l'impératrice régente, de donner des églises aux ariens, et Valentinien II de replacer un autel païen dans l' enceinte du Sénat ; il obligea Théodose le Grand à demander publiquement pardon pour avoir fait tuer en masse les Thessaloniciens révoltés (390).
    Tout cela ne doit pas faire oublier qu'il fut avant tout un pasteur préoccupé du bien des âmes. Sans cesse il prêchait pour les instruire, les détourner de l' erreur les porter à la piété. Il ranima 1e culte des martyrs milanais Gervais et Protais ; il introduisit dans les églises latines l'usage grec de chanter des hymnes, qui étaient à la fois des résumés du dogme et des prières.
Texte extrait du livre d'Omer Englebert :

 
 
 

Cette page a été préparée par la Paroisse Saint Etienne Saint Germain de Vézelay.

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